La saison d’activité du moustique-tigre se poursuit, il est important d’appliquer les bons gestes et de rester vigilant durant les vacances estivales. Chaque année, le pic d’effectif du moustique-tigre (et de ses nuisances) est observé en août-septembre. Il est donc essentiel de neutraliser, dès à présent, les zones de ponte du domaine et des bâtiments publics (avaloirs, descentes de chéneaux, récupérateurs d’eau de pluie, jardinières…). En parallèle, renforcez la communication auprès des administrés et des professionnels de votre territoire, pour éviter de fortes nuisances au retour des vacances.
A noter : les femelles moustique-tigre ont la capacité de descendre par les gouttières de manière à atteindre les récupérateurs d’eau de pluie. Ils doivent être protégés avec des voiles moustiquaires de maille fine (moins d’1 mm) pour bloquer l’accès aux femelles, et le tuyau d’arrivée d’eau doit s’arrêter quelques centimètres au dessus de la moustiquaire.
L’ARS et Santé publique France suivent le risque sanitaire dû au moustique-tigre. Ainsi, chaque année, entre le 1er mai et le 30 novembre, une surveillance renforcée des cas de dengue, chikungunya et Zika est réalisée en France métropolitaine. Elle s’effectue pendant la période d’activité du moustique-tigre, vecteur potentiel de ces trois maladies, et a pour objectif d’éviter l’initiation d’une transmission locale à des personnes n’ayant pas voyagé récemment en zone intertropicale.
Lorsqu’un cas de dengue, de chikungunya ou de Zika est identifié par un professionnel de santé en AURA (maladies à déclaration obligatoire), une procédure spécifique est alors déclenchée par l’ARS et son opérateur l’EIRAD, avec notamment des interventions autour des lieux fréquentés par le malade.
Mous’Team, une expérience de sensibilisation par l’action
En fin d’été 2023, le collectif Mous’Team a lancé, avec le soutien de la Métropole de Lyon et de l’INRAE, une expérimentation de sciences participatives qui porte sur la surveillance du moustique-tigre.
Les objectifs de cette démarche étaient notamment de cartographier la densité du moustique-tigre à l’échelle de la Métropole et d’identifier des leviers pour améliorer l’appropriation, par le grand public, des mesures de lutte adaptées contre cette espèce invasive et source de nuisances.
Une présentation détaillée des résultats et des conclusions de cette opération ont été présentés début avril 2024.
